Préserver son microbiote, notamment au travers de l’alimentation, permet de maintenir son capital-santé.
Véritable vivier de bactéries, germes et champignons en tout genre, le microbiote est à l’origine d’une multitude de réactions métaboliques. Notre intestin est souvent malmené par notre environnement : une mauvaise alimentation (graisses saturées, sucres raffinés, additifs…) le stress, le tabac, certains médicaments…
L’alimentation est un des facteurs clefs de la constitution du microbiote, à ce titre comment envisager un microbiote sain, garant d’un état de santé préservé, sans veiller à son alimentation ?
Il n’y a jamais eu une telle abondance d’aliments dans nos sociétés or aujourd’hui l’obésité est responsable de plus de morts à travers le monde que la famine.
Autrefois l’apanage de pays développés, l’obésité impacte aujourd’hui également de nombreux pays en développement.
Consommer trop d’aliments mais surtout consommer des aliments ultra-transformés, pauvres en nutriments, trop riches en glucides et en graisses de mauvaise qualité entraîne, au-delà de l’obésité, de multiples maladies chroniques ou non : cancers, diabète, NASH (maladie du foie gras), syndrome métabolique, hypertension, maladies cardio-vasculaires…
Il s’agit d’une crise globale majeure, l’impact d’une alimentation malsaine est dévastateur à la fois en termes de mortalité, 2,8 millions (1) de personnes en meurent chaque année mais également en termes de coûts, on estime à 2,8 % (1) du PIB mondial l’impact financier de l’obésité. Au-delà il s’agit du bien-être général de la population qui est mis à mal.
(1) Source : OMS 2016, CDC, OCDE